dimanche 31 octobre 2010

En train vers Luxor (petit blogue)

On ne peut s'empêcher en route dans le train , d'observer la beauté et la sévérité de la campagne égyptienne. Le train suit le Nil d'Assouan à Luxor et à notre gauche, le fleuve et les terres fertiles, irriguées par un complexe système de pompes et de canaux. Certaines pompes fonctionnent encore avec un âne qui tourne autour d'un pieux qui actionne une roue à aubes. Primitif mais fonctionnel. On en a vu qqs uns. Pas une parcelle n,est gaspillée.
À droite du train, le désert et les habitations, villages et fermes. Construites en pierre et en terre cuite. Les clôtures sont hautes et en pierre. La maison de ferme est à l'intérieur de l'enclos.






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Le Nil est parcouru par un incessant convoi de bateaux de croisière fluviaux qui en 3 jours font le trajet entre les deux villes. Trop c'est trop.



Voilà, coucher de soleil sur le Nil et ce soir nous visiterons le temple de Luxor , une des merveilles de l'Égypte.



Un scoop ..... Magnana





En route vers Luxor

Aujourd'hui nous quittons Assouan par le train après diner. Ce matin, repos, magasinage pour Carmen , Claudia et Joseph. Le blagueur va mieux
Voici donc le moment de vous montrer qqs photos sympathiques de notre voyage glanées ça et là.



Au Caire, on avait des taxis Lada, À Assouan, nous sommes au royaume des Peugots. Ici un modèle 504 1965 environ.
Le président Moubarak est un grand chef selon cette affiche au cœur de la ville. En arabe il y est écrit: "Nous aimons notre grand chef". Le grand chef se représente en 2011 pour un sixième mandat.



Tombeau de l'Aga Khan. Celui-ci est le très riche chef de la secte chiite des ismaéliens, d'origine Perse. A sa mort, il fit ériger ce somptueux tombeau et sa femme y déposa une rose , chaque jour jusqu'à sa mort. Romantique.


On croise souvent ces cafés remplis d'hommes, ou l'on boit du thé et fume de la chicha, ou nerguilla en français.


La vache égyptienne se nomme la gamoussa. En voici qqs spécimen. La rose est remarquable.



Les égyptiens ont une passion millénaire pour les pigeons. Bien sûr ils les mangent, mais également font des courses de pigeons voyageur etc. Voici un pigeonnier typique.


En campagne, on trouve différents modes de transport. Voici le magasin ambulant et le taxi de village. On ne sait pas trop ce que c'est?





Et voici les livreurs de pizza au Caire


Et le livreur de pain


En parlant du pain, il regarde plus chaud au soleil. En passant, il est délicieux


Tout le monde a son cellulaire.


Et finalement notre train. Assouan/Le Caire en deux jours. Heureusement on débarque à Luxor.



vendredi 29 octobre 2010

Assouan, le blogueur a une grippe d'homme

Il doit donc se reposer; aspirine,beaucoup de liquides et repos.

Carmen prends donc la relève, et voici ce qu'elle a vu.
La très imposante basilique copte, Les coptes sont Chrétiens orthodoxes.


Par la suite ils vont en Taxi au sud d'Assouan, au site de Kalabsha, temple pharaonique déplacé encore une fois par le lac Nasser.
Les photos donnent une bonne idée de ce temple.








Suite à cette visite, nos amis se déplacent vers le grand barrage d'Assouan, construit par les russes parce que les occidentaux ne voulaient pas le financer. On est en pleine guerre froide, 1960.





Nos visiteurs ont droit à une petite exception grâce à Joseph aidé d'un petit bakshish, monter en ascenseur dans le grand monument dédié à cet ouvrage colossal.





Nos voyageurs terminent cette courte journée de visites par l'île Éléphantine, situé en face d'Assouan. Elle fut nommée ainis car elle aurait la forme du dos d'un éléphant. Nous la voyons de notre chambre et je ne comprends pas . Faut dire que le béton et les hôtels l'ont modifiée.





On trouve sur l'île outre le béton, un musée et un site archéologique fort prisé par les spécialistes. Carmen l'a trouvé ordinaire.








Le retour se fait par traversier et déjà le soleil annonce la soirée.



Baignade, souper sur la terrasse au son du muezzin qui appelle à la prière 5 fois par jour. Parfois ils ont de belles voix et la récitation des versets du Coran donne presque une belle musique. Par contre, modernité oblige, les minarets sont dotés de haut parleurs et certaines mosquées se font concurrence. Comme il y a plusieurs mosqués ça devient parfois infernal, particulièrement au Caire où le ministre des affaires religieuses veut imposer la radio unique pour toute la ville. Des centaines de muezzins perdraient ainsi leur job et ce sujet est litigieux dans un pays à 90% musulman.
Dans le cas de la mosquée près de notre hôtel, le problème n'est pas la concurrence, mais la mauvaise qualité des speakers qui grichent et le muezzin qui récite comme un singe éraillé.
Demain repos et train pour Luxor, la ville des villes pharaonique, l'ancienne Thèbes, capitale des pharaons pendant 2000 ans.


jeudi 28 octobre 2010

Grosse journée nubienne. Part 1

Assouan est la capitale de la Nubie . Sur le plan économique, sa prospérité venait de ses carrières de granit qui servèrent pendant 2000 ans au statuaire des pharaons. De plus, à l'est du Nil, on trouve de nombreuses mines d'or. La ville servait également de centre névralgique pour les échanges entre l'Afrique noire et la Méditerranée
Nous débutons par le musée Nubien, construit par l'UNESCO et fort riche dans l'histoire de ce peuple. Toutes les salles couvrent des périodes distinctes, de l'an 5000 av JC à nos jours. Peuple du désert,ils contrôlaient le Nil.












Lors de la costruction du barrage et la création de lac Nasser, des dizaines de villages furent déplacées et relocalisés à qui mieux mieux





Suite à cette visite nous nous déplaçons dans une carrière de granit rose ou on sculptait divers monuments dont les obélisques. En retrouvant la célèbre obélisque inachevée, les archéologues comprirent la methode de fabrication. On creusait la Pierre autour en laissant un mince lin avec le rocher. Ensuite on mouillait du bois q'on insérait ensuite sous la gigantesque pièce. Le bois se gonfle et crack elle se détache......sauf pour celle-ci qui a joué un tour.











On voit ici les marques laissées pour d'autres obélisques. Ah oui il fallait ensuite les remonter au Caire ou à Thèbes par bateau. Pas facile.
Ne reculant devant aucun obstacle, nous visitons ensuite un vrai village nubien. Les maisons sont particulières, grande superficie, pas d'étage. En avant,toujours une image de crocro sur la porte. À l'intérieur, salles communes avec salon et salle à manger commune pour la famille élargie. Ici, les maris vient vivre avec leurs beaux parents ce qui est unique. Chaque fille a sa chambre familiale au fond de la cour intérieure.
Les égyptiens sont gentils, mais les nubiens sont particulièrement chaleureux.





Les toits ont des coupoles ouvertes au nord, pour faciliter la circulation de l'air. Clim nubienne.


















Cuisine. Et scène de village






On marchande qqs épices avant de quitter.





La journée se poursuit avec un rapide McDo islamique, full Big Mac.






À suivre, part 2

Grosse jour nub.....part 2


Donc le McDo terminé, nous dirigeons vers une felouque afin de visiter le temple/nécropole des rois nubiens, qui régnèrent sur l'Égypte an mille avant JC.
La felouque est une tradition en Égipte et particulièrement à Assouan. Ces voiliers, les mêmes depuis 5000 ans opèrent avec ce qu'on appelle une voile latine. Efficace pour un fleuve, impossible en mer. On ressent la lenteur du pays à bord.






Arrivés à bon port, de l'autre côté du Nil, la négo commence. Les gardiens nous disent qu'il est 16 hres, et que le site est fermé. Mais .....on peut s'arranger. Il faut attendre que les policiers retournent par bateau et on nous emmènera. Tout cela, dans un joyeux palabre nubien. On nous offre également la montée en dromadaire. Pourquoi pas? Finalement Joseph arrange les prix, et on démarre.






Un des guides veut épouser Claudia, prix: 25 dromadaires. Il revient sans cesse sur le sujet avec son père.
Les temples sont anciens et défraichis, mais on y voit qqs belles salles.






Vue du Nil.


La journée se termine par le retour en felouque qui doit remonter le Nil à la rame, car le vent est tombé. Finalement un bon samaritain à moteur nous tire de ce mauvais pas.
Retour à l'hôtel après le ramassage du linge chez le nettoyeur, et les autres se baignent et dînent, moi je me douche et couche avec une fièvre. Gros rhume. Voici la princesse du Nil


Les reines en prison.


Le Nil et le désert à Assouan, pas beaucoup d'irrigation et de végétation.



À demain